En réponse au variant Omicron hautement transmissible, le gouvernement de l’Ontario, en consultation avec le médecin hygiéniste en chef, prend des mesures supplémentaires pour assurer une protection accrue aux lieux à risque élevé et pour préserver la capacité des hôpitaux et des unités de soins intensifs de la province alors qu’il continue d’accélérer rapidement le déploiement de la dose de rappel. Selon les dernières données probantes et en raison du taux de vaccination élevé de l’Ontario, il met également à jour ses lignes directrices en matière d’isolement et de dépistage afin de maintenir la stabilité des effectifs essentiels, notamment les travailleurs de la santé de première ligne, les premiers intervenants et les infrastructures essentielles comme l’énergie, l’alimentation et les chaînes d’approvisionnement.
« Alors que le nombre de cas continue d’augmenter à un rythme rapide et que les données probantes sur le variant Omicron évoluent, notre réponse doit évoluer aux côtés des autres administrations pour assurer la protection des personnes qui vivent et travaillent dans nos lieux qui présentent le plus de risques », a expliqué le Dr Kieran Moore, médecin hygiéniste en chef. « L’approche prudente de la province et le haut taux de vaccination ont aidé à maintenir la capacité des hôpitaux et des unités de soins intensifs stable jusqu’à présent. En concentrant nos tests et la gestion des cas et des contacts sur les lieux à risque élevé, nous pourrons limiter la transmission, maintenir les effectifs critiques et garantir l’accès en temps opportun aux tests PCR là où ils sont le plus nécessaires. Toute personne malade doit protéger sa communauté en restant à la maison ».
Mise à jour des directives sur les tests et l’isolement en réponse au variant Omicron
En consultation avec le médecin hygiéniste en chef, l’Ontario met à jour ses directives sur les tests de dépistage de la COVID-19 et l’isolement. Ces mises à jour font suite à des changements récents dans d’autres administrations au Canada et au Royaume-Uni, afin de garantir que les ressources de dépistage et de gestion des cas et des contacts financées par les fonds publics soient disponibles pour les lieux qui présentent le plus de risques et pour protéger les plus vulnérables et pour assurer le fonctionnement des services critiques.
À compter du 31 décembre, des tests PCR financés par l’État seront offerts uniquement aux personnes à haut risque qui présentent des symptômes et (ou) qui risquent de contracter une maladie grave due à la COVID-19, notamment dans le but de confirmer un diagnostic de COVID-19 pour commencer un traitement, et pour les travailleurs et les résidents des lieux qui présentent le plus de risques, ainsi que les populations vulnérables. Les membres du grand public présentant des symptômes légers sont priés de ne pas chercher à se faire dépister. Une liste complète des personnes admissibles peut être consultée ici.
En outre, la plupart des personnes ayant obtenu un résultat positif à un test antigénique rapide ne seront plus tenues ou encouragées à effectuer un test PCR ou un test moléculaire rapide de confirmation.
L’Ontario modifie également la période d’isolement requise en se fondant sur les preuves croissantes que les personnes généralement en bonne santé atteintes de la COVID-19 sont plus contagieuses dans les deux jours précédant l’apparition de symptômes et dans les jours après. Les personnes vaccinées atteintes de la COVID-19, ainsi que les enfants de moins de 12 ans, devront s’isoler pendant cinq jours après l’apparition des symptômes. Leurs contacts familiaux doivent également s’isoler avec eux. Ces personnes peuvent mettre fin à l’isolement après cinq jours si leurs symptômes s’améliorent pendant au moins 24 heures et si elles respectent toutes les mesures de santé publique et de sécurité, telles que le masquage et la distanciation physique. Les contacts ne vivant pas dans le ménage doivent s’autoévaluer pendant dix jours.
Les personnes non vaccinées, partiellement vaccinées ou immunodéprimées devront s’isoler pendant 10 jours. Bien qu’il soit recommandé aux personnes qui travaillent ou vivent dans des établissements de soins de santé à risque élevé de reprendre le travail 10 jours après leur dernière exposition ou l’apparition des symptômes, ou encore à compter de la date du diagnostic, pour garantir des effectifs suffisants, les travailleurs auront la possibilité de reprendre le travail après avoir été isolés pendant sept jours avec des tests PCR ou des tests antigéniques rapides négatifs; les tests seront fournis par la province par l’intermédiaire de l’établissement de soins de santé.
En date du 20 décembre, un total de 50 millions de tests antigéniques rapides ont été déployés depuis le début de la pandémie, la grande majorité (environ 41 millions) ayant été déployée dans les secteurs prioritaires, notamment les hôpitaux, les maisons de retraite et les foyers de soins de longue durée, et les écoles. En plus de procurer directement des tests rapides supplémentaires dans la mesure du possible, la province continue à exhorter le gouvernement fédéral à mettre davantage de tests rapides à la disposition des provinces le plus rapidement possible. La province évalue également le rôle potentiel des tests de détection des anticorps, y compris une analyse de leur utilisation dans d’autres administrations, afin de fournir un autre outil dans la lutte contre la COVID-19.
Retour en classe après le congé des Fêtes
En réponse au variant Omicron hautement transmissible, l’Ontario met en place des mesures de santé et de sécurité supplémentaires afin de créer d’autres couches de protection pour que les écoles soient sûres et ouvertes à l’apprentissage en personne, ce qui est essentiel à la santé mentale positive et à la réussite scolaire des élèves.
La Coalition pour la santé des enfants, qui représente les hôpitaux pour enfants, les organismes de santé mentale et les centres de réadaptation de l’Ontario, a souligné que l’éducation en personne est essentielle à la santé mentale, au développement et au bien-être des enfants et des jeunes. La rentrée des classes est prévue pour le 5 janvier 2022 dans les conseils scolaires dont la rentrée était précédemment prévue le 3 janvier, afin de donner aux écoles le temps de se préparer aux mesures annoncées aujourd’hui. Les mesures supplémentaires suivantes contribueront à assurer la protection des personnes présentes physiquement dans les écoles :
- Mise à jour de l’outil de dépistage de la COVID-19 pour les écoles et les services de garde d’enfants avant la rentrée des classes le 5 janvier et demande aux élèves, aux parents et au personnel de procéder à un dépistage et à un suivi rigoureux des symptômes.
- Fourniture des masques N95 non testés pour le personnel des écoles et des établissements de soins pour enfants autorisés comme solution de rechange facultative aux masques médicaux ou chirurgicaux, et fourniture supplémentaire de masques en tissu à trois épaisseurs de haute qualité fortement encouragée et gratuite pour les élèves et les enfants en janvier.
- Déploiement de 3 000 unités de filtres HEPA autonomes supplémentaires dans les conseils scolaires, en plus des 70 000 unités de filtres HEPA et dispositifs de ventilation déjà présents dans les écoles.
- Maintien de l’admissibilité aux tests PCR pour les élèves symptomatiques du primaire et du secondaire, le personnel éducatif et les écoles privées et gérées par les Premières Nations participantes qui ont reçu une trousse d’autocollecte PCR par l’intermédiaire de leur école.
- À partir de janvier, on n’autorisera temporairement que les sports en salle de faible contact et les activités parascolaires sans danger.
- Mise à jour des exigences en matière de déclaration relatives à la COVID-19 pour les conseils scolaires et les services de garde d’enfants en janvier.
- Soutien de l’embauche prévue de plus de 2 000 personnes, financée par une allocation de 304 millions de dollars pour le second semestre, qui comprend des enseignants, des concierges et des travailleurs en santé mentale supplémentaires.
Réduire davantage la propagation de la COVID-19 à l’intérieur des grands espaces intérieurs
Afin de renforcer davantage sa réponse contre le variant Omicron et de réduire les occasions d’être en contact avec d’autres personnes pendant que la province vaccine le plus de gens possible, à compter du vendredi 31 décembre 2021 à minuit et une minute, l’Ontario limite la capacité d’accueil à 50 pour cent du nombre habituel de places assises ou à 1 000 personnes, selon le nombre le moins élevé, à l’intérieur des établissements suivants :
- Zones réservées aux spectateurs dans les installations destinées aux sports et aux activités de conditionnement physique récréatives (p. ex., les événements sportifs);
- Salles de concert;
- Théâtres.
Le gouvernement et le médecin hygiéniste en chef continueront de surveiller les données afin de déterminer quand il est sécuritaire de lever les limites de capacité dans ces établissements.
Offre d’une quatrième dose pour les résidents des foyers de soins de longue durée
Sur la recommandation du Comité consultatif ontarien de l’immunisation, à compter d’aujourd’hui, la province mettra à la disposition des résidents des foyers de soins de longue durée, des maisons de retraite, des pavillons de soins pour personnes âgées et des personnes âgées vivant dans d’autres résidences communes la quatrième dose de vaccins à ARNm si au moins trois mois, ou 84 jours, se sont écoulés depuis leur troisième dose.
En raison de la nature très risquée et unique des établissements de soins de longue durée pour les personnes les plus vulnérables de l’Ontario, la province rend également obligatoire l’administration d’une troisième dose, d’ici le 28 janvier 2022, à tous les employés, les élèves, les bénévoles, les soignants et les travailleurs de soutien éligibles à un rappel, et exigera que les visiteurs fournissent la preuve d’une dose de rappel une fois que la pause temporaire pour les visiteurs généraux sera levée.
Depuis le 13 décembre 2021, tout le personnel devait être entièrement vacciné pour travailler dans les foyers de soins de longue durée; sauf s’ils ont une exemption médicale valide. À ce jour, environ 47 pour cent du personnel admissible et environ 86 pour cent de résidents admissibles ont reçu leur dose de rappel. La province continuera de surveiller les foyers de soins de longue durée et d’ajuster les mesures au besoin pour assurer la sécurité des résidents.
Le gouvernement et le médecin hygiéniste en chef continueront de surveiller les tendances des indicateurs de la santé publique et de soins de santé, notamment les données émergentes sur le variant Omicron, et continueront à prendre des mesures rapides pour assurer la santé et la sécurité des Ontariens.
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