Cela fait quelques années depuis que j’ai fréquenté l’école. Mais vous savez, parfois nous avons des liens apparemment mineurs avec notre passé qui peuvent être déclenchés facilement. L’un des miens est déclenché par la date du 1er mai. Pour moi, cela signale l’une de ces choses du « début de la fin » qui évoque de merveilleux souvenirs de mes années d’enfance à Gogama. Je dis le début de la fin parce que, quand j’étais enfant, le compte à rebours jusqu’à la fin de l’école a commencé une fois le mois de mai arrivé. Et, comme les enfants vous le diront, juin va et vient dans un battement de cœur à l’école à cause de toutes les choses spéciales ou amusantes qui se déroulent. Décembre à la fin d’avril semblait être le film « Jour de la marmotte », sans cesse répétitif et long.
Il est difficile pour les enfants de comprendre l’importance de l’école et la chance qu’ils ont d’avoir accès à une éducation publique de haute qualité. En tant qu’adultes, nous savons que l’éducation est essentielle pour la progressivité de chaque nation. Un article publié par Inclusive Éducation Canada intitulé « Right to Education » déclare : « L’expérience scolaire est essentielle pour façonner nos possibilités d’emploi, nos relations, nos contributions à notre communauté et notre vision de l’avenir. Des modèles d’inclusion tout au long de la vie sont établis dans les programmes d’éducation de la petite enfance, dans les écoles maternelles, en classe et sur les terrains de jeux des écoles de quartier. » En fait, le droit à l’éducation fait partie de toutes les lois provinciales et territoriales.
Chaque parent a beaucoup d’espoir pour son enfant, anticipant les incroyables opportunités qui accompagnent l’éducation. Ils peuvent les imaginer, en ce premier jour d’école, monter à bord d’un autobus scolaire ou marcher dans la rue en se tenant la main d’un petit ami. Le rêve de chaque parent est que son enfant réussisse dans ses activités. La plupart d’entre nous veulent simplement que nos enfants vivent une vie de bonheur et se sentent épanouis dans leurs activités, qu’ils choisissent d’être médecins, plombiers, policiers, détaillants ou mécaniciens.
Imaginez la réaction si on disait soudainement aux parents qu’il n’y a tout simplement pas assez d’argent pour fournir l’éducation dont leur enfant aurait besoin pour réussir dans ce monde.
C’est précisément ce qui arrive aux familles des 135 000 enfants ici en Ontario qui ont été identifiés comme faisant partie du spectre des autistes et qui ont besoin de programmes spécialisés pour réussir.
Les familles languissent sur les listes d’attente depuis plus de 5 ans, attendant que leurs enfants aient accès aux programmes éducatifs essentiels dont ils ont besoin. Depuis l’arrivée au pouvoir du gouvernement Ford en 2018, il s’agit d’une préoccupation majeure qui nécessitait une réponse immédiate. En 2019, la ministre des Services à l’enfance et des Services sociaux et communautaires, Lisa McLeod, a annoncé que le plan du ministère visant à remanier l’ensemble du système permettrait d’éliminer les listes d’attente de diagnostic et de soutien de 2 400 enfants d’ici 18 mois. Au lieu de cela, après un an, la liste est passée à 3 282. Selon les sites d’information de Village Media, la liste se trouve à plus de 6 000 enfants en attente d’évaluation. Pendant tout ce temps, Doug Ford joue à des jeux de coquillages avec des terres de la Ceinture de verdure et est occupé à construire des autoroutes où ils ne sont pas nécessaires ou voulus. Il a presque mis de côté les besoins des familles d’enfants autistes.
Récemment, j’ai eu l’occasion de rencontrer des représentants de l’Ontario Autism Coalition (OAC) à Queen’s Park. Ils m’ont fait comprendre ce que les rayonnages de Ford sur les besoins des enfants autistes font aux enfants, ainsi que le stress incroyable que cela met sur des familles entières.
Pour les parents d’enfants autistes, une partie du processus exige que les familles participent à une réunion appelée la détermination annuelle des besoins (DON). Ces familles décrivent cela comme rien de moins qu’un voyage annuel en enfer. Les parents sont tenus chaque année d’examiner les besoins de leur enfant. Le rapport de la CAO décrit ces examens annuels comme des conversations difficiles, épuisantes sur le plan émotionnel et d’une durée d’une heure avec un étranger. Le rapport cite un parent membre de la CAO :
« Parler mal de vos enfants pendant plus de 4 heures n’est pas ce qu’un parent veut faire… savoir que la décision appartient à quelqu’un qui n’a vraiment aucune idée de ce qu’est la vie quotidienne après que tout soit dit et fait est une autre histoire. J’ai 2 DONs par an et j’ai plusieurs nuits blanches en me demandant si mes enfants seront « accordés » l’aide dont ils ont besoin, tout dépendant de la façon dont je réagis.
La CAO a également soulevé des questions qui préoccupent particulièrement les habitants du Nord de l’Ontario. La coalition souligne que les familles du Nord font face à des listes d’attente qui sont encore plus longues qu’ailleurs dans la province en raison du manque de services d’autisme dans la région. Il n’y a tout simplement pas assez de fournisseurs dans le système ici. Les listes d’attente prolongées que connaissent les familles du Nord de l’Ontario signifient que les enfants ne sont pas diagnostiqués dans les délais nécessaires et, par conséquent, passent à côté de certains des soutiens les plus essentiels qui doivent être fournis dans les premières années de l’enfant.
En tant que politicien, je sais bien à quel point il est long et ardu d’apporter des changements. Les rouages du gouvernement roulent si lentement. Mais honnêtement, alors que personne ne peut raisonnablement s’attendre à un changement radical qui se produise du jour au lendemain, le premier ministre Ford est à la barre de la question de la programmation d’autisme depuis 6 ans ! Son gouvernement a eu plus qu’assez de temps pour redresser la situation.
Je vous exhorte à considérer le message de l’article « Droit à l’éducation » ci-dessus. L’avenir même de notre province et de notre nation dépend fortement du succès et de la croissance de notre système d’éducation. L’éducation n’est pas seulement pour les personnes qui sont riches, bien connectées, académiquement orientées, très intelligentes ou qui ont des intérêts particuliers dans certaines professions ou professions. L’éducation est un droit pour tous, peu importe qui ils sont, où ils vivent ou comment ils pensent. L’éducation doit être adaptée pour répondre aux besoins de tous. Tous ces enfants et leurs parents ont le droit de voir leurs espoirs et leurs rêves de vivre une vie heureuse et épanouissante se réaliser autant que n’importe quels enfant et famille en Ontario.
Comme toujours, je vous invite à communiquer avec mon bureau au sujet de ces questions ou de toute autre question provinciale. Vous pouvez joindre mon bureau de circonscription par courriel à [email protected] ou appeler sans frais le 1-800-831-1899.
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