Des chercheuses de l’EMNO étudient la confiance des Autochtones envers la vaccination dans le Nord de l’Ontario

Des chercheuses de l’École de médecine du Nord de l’Ontario (EMNO) s’allient avec des communautés et organismes autochtones pour renforcer la confiance envers la vaccination chez les jeunes Autochtones.

Marion Maar, Ph. D., professeure agrégée, Anthropologie médicale, et Dre Maurianne Reade, professeur agrégée, Division des sciences cliniques et médecin généraliste rurale sur l’île Manitoulin, sont les principales chercheuses dans l’étude Co-Creating Vaccine Confidence: An Anishinabe Theatre-based Approach to Strengthen Indigenous Youth and Young Adult Vaccination Support (Création en collaboration de la confiance envers la vaccination : une approche fondée sur l’art dramatique anishinabe pour renforcer le soutien des adolescents et des jeunes adultes envers la vaccination).

Avec une subvention de 200 000 $ des Instituts canadiens de recherche en santé (ICRS) échelonnée sur deux ans, l’équipe combinera des méthodes de recherche autochtones fondées sur l’art et des approches de santé publique pour savoir ce que les jeunes jugent le plus important concernant la vaccination contre la COVID-19. L’étude mise sur la collaboration entre les communautés des Premières Nations, le système de santé de Manitoulin et Santé publique Sudbury et districts, qui affichent des taux élevés de vaccination contre la COVID-19.

« Comme dans d’autres régions, les adolescents et les jeunes adultes des Premières Nations enregistrent des taux inférieurs de vaccination que les personnes plus âgées dans le Nord de l’Ontario, dit la Dre Reade qui est aussi membre du Comité consultatif ontarien de l’immunisation et participe à la planification stratégique de la distribution des vaccins sur l’île Manitoulin. Les collaborations intersectorielles en recherche sont l’occasion d’arriver à des innovations nécessaires pour mettre en lumière l’approche la plus appropriée des défis les plus complexes de la société. »

De concert avec Mariette Sutherland, cheffe de file en santé des Premières Nations, l’équipe appuiera la transmission des connaissances en communiquant ses résultats aux communautés autochtones et au secteur de la santé publique dans tout le pays.

« L’équipe utilisera des sondages et des consultations fondées sur le théâtre pour mieux comprendre comment les jeunes Autochtones vivent la pandémie, explique Mme Maar. Nous désirons savoir comment les jeunes Autochtones obtiennent leurs renseignements sur la santé, et connaître les facteurs structurels et intergénérationnels qui entrent en jeu. Le plus important, nous invitons tous les jeunes à donner leurs perspectives afin de mettre en évidence les besoins particuliers des membres des communautés urbaines, rurales, des Premières Nations, métisses, de genres divers et 2SLGBTQ+. »

Les conteurs et directeurs artistiques de Debajehmujig Storytellers, Bruce Naokwegijig et Joahnna Berti, possèdent une expérience internationale en art du spectacle autochtone. Ils se concentrent sur la partie de l’étude consacrée à la consultation des jeunes en collaboration avec Alison Humphrey du projet ImmuneNations. Ensemble, ils créeront un « théâtre forum », une forme d’art du spectacle qui tire parti de la fiction et de jeux sérieux pour encourager les conversations menées par de jeunes Autochtones sur les vaccins contre la COVID-19.

L’équipe responsable de l’étude inclura aussi le Dr Rohit Vijh, résident en santé publique de l’University of British Columbia, ainsi que Amanda Fluke et Caleigh Bourdon, toutes deux étudiantes en médecine à l’EMNO dans la spécialisation collaborative en santé et bien-être des Autochtones. Les communautés et organismes intéressés à participer à ce travail sont invités à communiquer avec la professeure Marion Maar à [email protected] pour obtenir d’autres renseignements.

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