L’Ontario agit pour mieux protéger les femmes autochtones

Le gouvernement de l’Ontario crée un nouveau Conseil consultatif des femmes autochtones qui sera chargé de prodiguer des conseils culturellement pertinents sur la prévention de la violence. Le Conseil s’attaquera aux causes de la violence et aura pour objectif de les éliminer afin que les femmes et les filles autochtones d’aujourd’hui et des générations futures puissent vivre en sécurité. L’annonce d’aujourd’hui est faite à l’occasion du premier jour du Mois national de l’histoire autochtone au Canada.

« Le niveau élevé de violence envers les femmes et les filles autochtones est inacceptable et une solution à ce problème doit être trouvée le plus rapidement possible, a martelé Jill Dunlop, ministre associée déléguée au dossier de l’Enfance et à la Condition féminine. Les femmes autochtones méritent de se sentir en sécurité. Grâce au Conseil, nous pourrons travailler activement en partenariat avec des dirigeants autochtones et des partenaires communautaires à l’élimination de la violence d’une manière culturellement adaptée. »

L’Ontario bénéficiera de l’expertise d’environ 11 dirigeants et experts en prévention de la violence de communautés des Premières Nations, de communautés Métis et du groupe des LGBTQ2S, qui composeront le Conseil. Le Conseil se réunira deux fois par année. Un aîné ou un gardien du savoir sera aussi invité pour guider et soutenir les membres du Conseil.

« Je suis fier qu’aujourd’hui, le premier jour du Mois national de l’histoire autochtone, notre province prenne des mesures concrètes en vue de s’attaquer aux causes systémiques du risque disproportionné de violence que courent les filles et les femmes autochtones, a déclaré Greg Rickford, ministre des Affaires autochtones. Les femmes, les communautés et les organismes autochtones travaillent d’arrache-pied sur ces problèmes, et les connaissances et l’expertise des membres du Conseil seront indispensables pour assurer une intervention efficace et collaborative de la part de la province. »

À l’heure actuelle, il n’existe pas de forum où les dirigeants et experts représentant les femmes autochtones et le groupe des LGBTQ2S peuvent discuter de mesures de prévention de la violence. Le Conseil permettra aux voix des femmes autochtones de guider les priorités de l’Ontario sur diverses questions essentielles.

Faits en bref

  • Au Canada, les femmes autochtones âgées de 15 à 24 ans ont trois fois plus de risques de subir de la violence que les femmes non-autochtones.
  • Au Canada, les femmes autochtones ont deux fois et demie plus de risques de subir de la violence conjugale.
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