Les lecteurs se souviennent peut-être d’enfance avec cette citation du film classique de 1939 Le Magicien d’Oz. La ligne vient de la scène où Dorothy, Lion, Scarecrow et Tin Man ont un commun avec la tête flottante géante d’apparence puissante. Le groupe s’est senti éclipsé et dépassé en parlant au sorcier tout sage et puissant. Ils étaient si craintifs et désespérés qu’ils étaient prêts à prendre ses paroles et fuir. Mais, comme tout le monde le sait, le petit chien de Dorothy, Toto, sauve la journée et expose la véritable identité du sorcier omniscient et puissant. Même en tant qu’enfants, nous avons tous compris le but du vieil homme minuscule. Il avait un secret à cacher qu’il ne pouvait pas se permettre pour les citoyens d’Oz d’apprendre. Inquiète que cela puisse déstabiliser son pouvoir et sa position.
Avance jusqu’à 2023 en Ontario, où nous faisons face à une crise qui fait boule de neige dans notre système de santé. Nous naviguons vers un début d’angoisse et de souffrance que nous n’avons pas vu depuis des générations. Certaines situations ont même conduit à des décès potentiellement évitables.
Il semble que le premier ministre Ford se pense être le personnage, la tête flottante, dans Le Magicien d’Oz, en disant : « Ne faites pas attention à ce qui se passe derrière le rideau des soins de santé de l’Ontario. »
L’un des défis les plus importants du gouvernement est la pénurie de médecins et d’infirmières dans la province. Selon l’Association des infirmières et infirmiers de l’Ontario, nous avons besoin de 25 000 infirmières et infirmiers qualifiés en ce moment. Le gouvernement doit développer une stratégie efficace qui permettra de remédier à la pénurie, maintenant et à l’avenir.
De toute évidence, l’Ontario est affamé d’infirmières et d’infirmiers et dispose d’un bassin limité. Donc, ils essaient d’attirer des travailleurs de santé de partout au Canada. Mais présentement, il faut au moins 18 mois pour que les qualifications de l’extérieur soient vérifiées et approuvées. C’est pourquoi le premier ministre Ford et la ministre de la Santé Sylvia Jones ont récemment annoncé, en grande pompe, que le gouvernement prévoit éliminer les obstacles à la qualification qui empêchent ou retardent l’embauche de professionnels de la santé. Il s’agit d’une réduction considérable du délai qui est présentement 18 mois ou plus.
Il est certain que de nombreuses professionnelles des soins de santé et le NPD applaudissent cette décision. L’Ontario ne peut pas prétendre avoir les seules normes de formation médicale acceptables au pays. Lors de l’annonce dans les médias, M. Ford a déclaré aux travailleurs de l’extérieur de la province : « Si vous avez pensé de venir en Ontario, c’est le temps de déménager. Nous attendons à bras ouverts. »
Ceci est définitivement un pas dans la bonne direction, par contre, nous ne pouvons pas arrêter là. C’est une bonne idée de modifier les obstacles de qualification qui découragent les infirmières de quitter leur emploi dans d’autres provinces pour venir travailler ici. Ceux qui envisagent de déménager chercheront à améliorer leurs salaires, les horaires, les conditions de travail et le logement abordable. Cependant, il faudra des motivations pour qu’il en vaille la peine que les travailleurs envisagent de paqueter toute leur vie et leurs familles pour déménager en Ontario.
Le projet de loi 124 est un obstacle majeur, car il a limité les salaires des infirmières et autres travailleurs du secteur public à seulement 1 % d’augmentation depuis 2019.
La province sait depuis le début que le projet de loi 124 a posé un obstacle important pour les hôpitaux. Et pendant des années, le gouvernement Ford a refusé d’admettre que son projet de loi 124, anti-travailleurs et limite des salaires, avait intensifié la crise du personnel dans nos hôpitaux. Comme nous le savons tous, les syndicats de l’Ontario ont poursuivi le gouvernement Ford en justice au sujet du projet de loi 124, soutenant qu’il s’agissait d’une restriction inconstitutionnelle à des négociations de travail équitables. Les tribunaux ont invalidé la loi et déclaré qu’elle n’était plus une loi en Ontario.
La décision a confirmé ce que les syndicats avaient dit au premier ministre depuis le début. « Le projet de loi 124 est inconstitutionnel. » Alors, compte tenu de la clarté de cette décision, quel message le gouvernement de l’Ontario transmet-il en annonçant qu’il fera appel de la décision ? Les infirmières et les travailleurs de la santé de l’extérieur de la province n’ont pas besoin d’une IRM, d’un appareil de radiographie ou d’un moniteur cardiaque pour voir ce qu’il y a dans le cœur et l’esprit du premier ministre Ford. Pourquoi les travailleurs de la santé choisiraient-ils de déménager dans un endroit qui sous-paie, surcharge et manque de respect au personnel de l’hôpital ? C’est là que demeure la faiblesse de la solution du premier ministre Ford qui consiste à éliminer les obstacles à la qualification.
Tous les Ontariens et Ontariennes ont payé le prix du projet de loi 124 — regarder les crises de dotation qui a frappé nos hôpitaux et nos écoles. Des milliers de travailleurs sont partis parce qu’ils se sentaient surchargés de travail, sous-payés et méprisés. Assez c’est assez.
Le premier ministre Ford doit cesser d’essayer de cacher ses objectifs à long terme et de dissimuler ses actions derrière un rideau de secret. Il faut plutôt faire preuve de transparence aux Ontariennes et aux Ontariens, leur permettre d’évaluer eux-mêmes la situation. Il est temps que les conservateurs s’éloigner de leurs donneurs a poche profonde et penser plutôt au bien-être des Ontariens.
Il est temps de traiter nos travailleurs de la santé avec la dignité et le respect dont ils ont fait preuve par leur loyauté et leur engagement envers leurs patients.
Le NPD de l’Ontario s’est engagé à s’assurer que Queen’s Park respecte toujours les droits des travailleurs et que la santé et le bien-être de tous les Ontariens et Ontariennes soient la première et principale considération, et non la politique — aujourd’hui, demain et pour les générations à venir.
Il n’y a plus de temps pour les distractions et les astuces. Il est temps de cesser de cacher des agendas politiques derrière des rideaux.
Comme toujours, n’hésitez pas à communiquer avec mon bureau au sujet de ces questions ou de toute autre question provinciale. Vous pouvez joindre mon bureau de circonscription par courriel à [email protected] ou par téléphone au 705-461-9710 ou sans frais au 1-800-831-1899.
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