Le Projet de loi omnibus de Doug Ford met en péril l’éducation en langue française : le NPD

Doug Ford fait encore une fois faux bond aux Franco-Ontarien(ne)s en déposant une loi omnibus qui pose de sérieux risques pour l’intégrité de l’éducation en langue française, ont déclaré la porte-parole de l’opposition officielle en matière d’éducation, Marit Stiles, et le porte-parole de l’opposition officielle en matière d’affaires francophones, Guy Bourgouin.

 

L’annexe 15 du Projet de loi 197 élargira le mandat de l’Office des télécommunications éducatives de langue française de l’Ontario et centralisera davantage la mise en place, l’administration et la coordination des programmes d’apprentissage à distance et en ligne en français. Présentement, les 12 conseils scolaires francophones de l’Ontario coordonnent les efforts de leurs programmes d’apprentissage à distance par l’intermédiaire du Consortium d’apprentissage virtuel de langue française de l’Ontario. Ils participent aussi au développement de ressources pédagogiques en français au Centre franco-ontarien de ressources pédagogiques.

 

« Les conseils scolaires francophones ont depuis longtemps pris l’initiative de développer des ressources pédagogiques de grande qualité pour l’apprentissage du français en ligne et à distance. Il est donc inquiétant de voir Doug Ford mettre à exécution des plans qui diminueront leur autonomie et leur voix », a déclaré Mme Stiles. « Doug Ford aurait dû, à tout le moins, consulter les conseils scolaires francophones au lieu de faire adopter de force cette loi omnibus ».

 

  1. Bourgouin a ajouté que la décision du gouvernement Ford créera un dangereux précédent.

 

« Le gouvernement Ford ne doit pas court-circuiter les élu(e)s des conseils scolaires francophones et imposer ses propres plans de cours de français », a déclaré M. Bourgouin. « Cela va à l’encontre du droit à l’éducation garanti par la Charte à la minorité francophone de l’Ontario ».

 

« Il est honteux que Doug Ford continue à faire preuve d’un tel manque de respect envers la communauté franco-ontarienne. Il n’aurait jamais dû supprimer le poste de commissaire indépendant aux services en français et il ne devrait pas écarter les conseils scolaires francophones maintenant ».

Ontario NDP