Nouvelles du Parc – 31 octobre

Je me souviens bien de m’avoir réveillé le matin, ou plus honnêtement, l’après-midi du 3 juin, le lendemain de l’élection provinciale. J’ai immédiatement pensé que mes collègues députés et moi avions les quatre prochaines années pour essayer d’améliorer la vie de tous les Ontariens. Nous avons une telle opportunité et le temps de faire avancer les choses. Il semblait que le temps était de notre côté. Cependant, le matin que l’Assemblée législative a repris ses séances pour notre session d’automne, cela m’a frappé – 5 mois se sont déjà écoulés depuis ce jour de juin.

Alice Walker, auteur de l’histoire/film “The Color Purple”, a écrit : “Le temps passe lentement, mais passe vite.” Cette citation résume bien où ma tête est ces jours-ci.

D’après mon expérience en tant que député provincial depuis plus de dix ans, les appels, les lettres et les demandes d’aide que mon bureau reçoit ont tendance à diminuer pendant les mois d’été, car les gens en profitent pour sortir. Ils profitent de leurs occasions de « s’amuser au soleil » et de faire des souvenirs avec leurs amis et leur famille. Cependant, cet été, mon équipe et moi avons été très occupés depuis avec un volume élevé de problèmes et de cas.

Je peux vous dire une chose ; il n’est pas nécessaire d’avoir un diplôme en sociologie, en psychologie, en sciences politiques ou même en finance pour connaître la raison du flux constant d’appels et de correspondance. La vie devient de plus en plus difficile de semaine en semaine pour les familles ontariennes de toutes les catégories socioéconomiques. Mais, sans aucun doute, les principaux problèmes on affaire avec l’inflation et des questions salariales.

Le printemps dernier, le gouvernement Ford a lancé un budget sans inspiration juste avant les élections. Ensuite, le premier ministre a surpris de nombreux Ontariens lorsqu’il a rappelé l’Assemblée législative au mois d’août pour adopter un nouveau budget. Par contre, c’était le même budget que les conservateurs avaient présenté avant l’élection.

Au grand désespoir des Ontariens, le gouvernement Ford a simplement présenté à nouveau le même budget, sans aucune mise à jour ni amélioration.

Statistique Canada a publié de nouveaux chiffres sur l’inflation. La croissance globale de l’inflation a atteint un énorme 7,6 % en juillet, tandis que les prix des aliments ont grimpé de 9,9 %, un demi-point de plus qu’en juin et les prix du gaz naturel ont grimpé de 45,3 % en Ontario grâce à une hausse des taux de la Commission de l’énergie de l’Ontario.

Il est également devenu évident que certaines grandes entreprises, promoteurs immobiliers et magasins utilisent l’inflation comme excuse pour prendre avantage des consommateurs. L’es grosse épicerie et pharmacie Loblaws a annoncé que ses bénéfices du premier trimestre avaient grandi de près de 40 %.

Le gouvernement Ford reste inconscient des difficultés que vivent les familles ontariennes. En septembre, Statistique Canada a publié un nouvel indice des prix à la consommation (IPC) indiquant une hausse de 10 % des prix des aliments. Les Ontariens peuvent voire que les prix des aliments augmente plus rapidement que la moyenne nationale. Lorsque vous faites vos courses, vous pouvez voir de vos propres yeux que les familles sont obligées de réduire ce qui se trouve dans leurs paniers d’épicerie.

Le gouvernement Ford a augmenté les tarifs du gaz naturel ce qui a aggravé encore plus les difficulté pour les familles. Cela signifie que les factures de services publics des gens augmentent à nouveau.

Mon bureau, ainsi que ceux de mes collègues néo-démocrates, sont submergés d’appels pour de l’aide. Les bénéficiaires des services sociaux ont clairement indiqué que les taux de soutien sont bien trop faibles pour survivre. Ils font face à une crise d’accessibilité financière. Les banques alimentaires rapportent un record d’utilisation et les coûts de logement ont augmenté de 7,4 %. Pourtant, le gouvernement n’a proposé qu’une augmentation de 5 % du POSPH, ce qui représente au maximum 58 $ de plus par mois et les bénéficiaires d’Ontario au travail ont vu leurs taux gelés à 733 $ par mois.

À moins que quelqu’un vive avec cette situation, il ne peut tout simplement pas comprendre. C’est pourquoi que certains de mes collègues du NPD ont accepté le défi de vivre avec le même montant d’argent que les familles du POSPH et d’OT pendant deux semaines. Ils ont limité leurs fonds à ce qu’ils pouvaient acheter avec seulement 95,21 $ pour deux semaines, ce qui représente en moyenne 47,60 $ par semaine.

Inutile de dire que ce n’était pas une expérience facile ou agréable, mais c’était efficace.

Lise Vaugeois, porte-parole du NPD pour les personnes handicapées et l’accessibilité, a déclaré : « Ce que nous savons, c’est que le gouvernement empoche cet argent supplémentaire alors que les bénéficiaires du POSPH ont littéralement faim et sont incapables de se payer un endroit où vivre. C’est une gifle pour les assistés sociaux. »

Nous savons également que de nombreux bénéficiaires ont moins de 95,21 $ pour deux semaines de nourriture et qu’ils sont obligés de choisir entre des produits de base comme de la nourriture, des couches ou un manteau d’hiver.

Doug Ford n’a rien fait pour lutter contre l’abus des consommateurs. Ford sourit intérieurement alors que ses amis riches des chaînes d’épicerie profits de l’inflation et l’utilise comme excuse.

Les néo-démocrates savent que les gens paient trop cher. Le budget de cet été avait l’occasion d’offrir aux gens un soulagement et un espoir significatifs. Mais au lieu, les Ontariens voient le désespoir menaçant et de douleur inabordable pour les familles.

Les Ontariens méritent un gouvernement qui confronte l’abus des consommateurs. Nous avons besoin d’un leadership efficace pour lutter contre les entreprises qui utilisent l’inflation comme excuse pour augmenter leurs profits.

Comme toujours, n’hésitez pas à communiquer avec mon bureau avec des questions ou pour assistance.

Mike Mantha