Le gouvernement de l’Ontario autorise davantage d’entreprises et de services à se remettre en marche et permet à un plus grand nombre d’Ontariens et Ontariennes de retourner au travail en faisant passer la Ville de Toronto et la région de Peel à la deuxième étape de son cadre visant le déconfinement de la province, ce mercredi. Prise en consultation avec le médecin hygiéniste en chef et les responsables locaux de la santé, cette décision s’appuie sur les tendances positives des principaux indicateurs de santé publique enregistrées au niveau local. Il s’agit notamment de la baisse du taux de transmission de la COVID-19, d’une capacité stable dans les hôpitaux, de la capacité des systèmes régionaux de santé publique de gérer rapidement les cas et les contacts, et de l’augmentation importante du nombre de tests de dépistage effectués.
« L’annonce d’aujourd’hui est la preuve que nous réalisons des progrès constants, a déclaré le premier ministre Doug Ford. Nous avons étroitement collaboré avec nos partenaires municipaux ainsi qu’avec les bureaux de santé publique pour remettre en marche les différentes régions de notre province de manière progressive et sécuritaire. Et nous allons faire tout le nécessaire pour pouvoir autoriser le plus rapidement possible la région de Windsor Essex ― la dernière encore à la première étape du déconfinement ― à se remettre en marche elle aussi. C’est pourquoi nous renforçons le dépistage et les inspections dans les exploitations agricoles de l’Ontario, afin d’en protéger les travailleurs et travailleuses et d’assurer la durabilité et la sécurité de notre chaîne d’approvisionnement alimentaire. »
Les régions relevant du Bureau de santé de Toronto et du Bureau de santé de la région de Peel passeront à la deuxième étape du déconfinement le mercredi 24 juin 2020 à minuit une. Elles s’ajouteront aux 31 régions qui ont entamé la deuxième étape de leur déconfinement le 12 ou le 19 juin dernier.
« Grâce à nos efforts collectifs, nous continuons à faire des progrès concrets et significatifs pour arrêter la propagation de la COVID-19, a dit la vice-première ministre et ministre de la Santé, Christine Elliott. Grâce à cela, de nouvelles régions satisfont maintenant aux critères de santé publique pour passer à la deuxième étape du déconfinement et remettre en marche les services sur lesquels comptent leurs communautés. En parallèle, les efforts des habitants des régions qui ont rouvert leurs entreprises il y a déjà plus d’une semaine nous ont permis d’y éviter de nouvelles éclosions. »
Pour l’heure, la région de Windsor Essex doit rester à la première étape du déconfinement. La province va continuer d’y évaluer la situation de façon continue. Afin de pouvoir l’autoriser le plus rapidement possible à se remettre en marche, l’Ontario s’appuie sur les efforts déjà mis en œuvre par l’Unité sanitaire de Windsor-Essex et collabore avec le gouvernement du Canada et les autorités locales à la mise en œuvre d’une stratégie de gestion de la pandémie ciblée et concertée, axée sur les mesures suivantes :
- Dépistage continu, ciblé et proactif auprès des travailleurs du secteur agroalimentaire, notamment avec davantage de tests effectués dans les exploitations agricoles;
- Plus de 200 inspections et enquêtes effectuées par le ministère du Travail, de la Formation et du Développement des compétences dans les exploitations agricoles;
- Nouvelles inspections dans les exploitations agricoles menées conjointement par le ministère ontarien du Travail, de la Formation et du Développement des compétences, les responsables locaux de la santé publique et les autorités fédérales, pour examiner les conditions de travail et de vie des travailleurs étrangers temporaires;
- Investissement de 15 millions de dollars pour élargir le Programme de protection au travail pour le secteur agroalimentaire, qui offre une aide financière à frais partagés visant à améliorer la santé et la sécurité au travail dans les exploitations agricoles et les installations de transformation des aliments. Ces fonds peuvent permettre aux agriculteurs, notamment, d’acheter de l’équipement de protection individuelle (EPI), d’installer des barrières physiques, d’adapter les logements existants ou de proposer des logements alternatifs.
- Traduction en espagnol et publication sur le site Ontario.ca/securiteCOVID des documents d’orientation en matière de santé et de sécurité au travail du ministère du Travail, de la Formation et du Développement des compétences. Ce site propose également d’autres ressources comme des webinaires et des affiches pratiques afin d’aider les agriculteurs et les autres employeurs du secteur agroalimentaire à offrir à leur main-d’œuvre des lieux de travail sûrs et sains;
- Financement accordé aux Workplace Safety and Prevention Services afin qu’ils fournissent des ressources et des services consultatifs aux agriculteurs et autres entreprises agroalimentaires pour les aider à promouvoir la sécurité et la santé au travail;
- Pression continue sur le gouvernement fédéral pour qu’il fournisse de nouveaux fonds afin de soutenir les secteurs particulièrement touchés par la pandémie de COVID-19, dont le secteur agricole, au fur et à mesure que l’Ontario se remet en marche et trace la voie de sa relance économique.
« Notre gouvernement est déterminé à protéger la main-d’œuvre du secteur agroalimentaire, qui continue à produire les aliments sains et sûrs dont dépendent les Ontariens et Ontariennes, a souligné le ministre de l’Agriculture, de l’Alimentation et des Affaires rurales, Ernie Hardeman. Renforcer le dépistage proactif dans les fermes, effectuer davantage d’inspections au travail et allouer de nouveaux fonds, notamment en investissant 15 millions de dollars pour élargir notre Programme de protection au travail pour le secteur agroalimentaire : voilà autant de mesures que nous mettons en place de manière concertée pour protéger les travailleurs et travailleuses du secteur agricole de l’Ontario. »
En outre, le médecin hygiéniste en chef recommande fortement que les autorités locales de la santé utilisent les pouvoirs qui leur sont accordés en vertu de l’article 22 de la Loi sur la protection et la promotion de la santé en donnant aux employeurs de travailleurs temporaires l’ordre de prendre les mesures nécessaires pour réduire les risques de transmission de la COVID-19 dans les exploitations agricoles. Il peut s’agir notamment des mesures suivantes :
- Tous les travailleurs étrangers doivent s’isoler pendant 14 jours à compter de la date de leur arrivée. Leur employeur doit leur fournir les ressources et le soutien nécessaires pour qu’ils puissent éviter tout contact avec les autres. Il doit également informer les autorités de santé publique si un travailleur présente des symptômes de la COVID-19;
- Tout travailleur provenant d’une zone de transmission communautaire doit avoir obtenu un résultat de test de dépistage de la COVID-19 négatif dans les 48 heures précédant le début du travail;
- Un dépistage actif doit être effectué au quotidien;
- Les employeurs doivent mettre à la disposition des bureaux de santé publique, dans un délai de 24 heures, les coordonnées précises et mises à jour de leurs travailleurs permanents, temporaires et contractuels. En outre, ils doivent former des groupes de travailleurs et en assurer le maintien afin de favoriser une gestion efficace des cas et des contacts;
- Les travailleurs doivent respecter l’écart sanitaire, dans la mesure du possible. Leur employeur doit leur fournir l’équipement de protection individuelle adapté aux risques évalués;
- Toutes les exigences législatives visant à protéger la santé et la sécurité des travailleurs doivent être respectées.
« La COVID-19 a changé la façon dont nous travaillons et interagissons les uns avec les autres. C’est le cas aussi dans nos exploitations agricoles, a expliqué le ministre du Travail, de la Formation et du Développement des compétences, Monte McNaughton. Notre ministère et ses partenaires dans les domaines de la santé et de la sécurité ont travaillé sans relâche pour fournir aux employeurs et travailleurs du secteur agricole de l’Ontario les informations importantes dont ils ont besoin. Je les encourage vivement à consulter ces documents à Ontario.ca/securiteCOVID. »
Grâce à ces mesures supplémentaires et aux efforts continus de toute la communauté de Windsor-Essex, le gouvernement estime que la région relevant de l’Unité sanitaire de Windsor-Essex pourra bientôt passer à la deuxième étape du déconfinement.
Le médecin hygiéniste en chef et les experts de la santé continueront à suivre de près l’évolution de la situation afin de déterminer quand les restrictions en matière de santé publique pourront être progressivement assouplies ou si elles devront être renforcées.
Bien qu’il lève progressivement les restrictions dans le cadre de la deuxième étape du déconfinement de la province, le gouvernement recommande vivement à tous les Ontariens et Ontariennes de continuer à suivre les conseils de santé publique, notamment en respectant l’écart sanitaire, en portant un masque lorsqu’il est difficile de maintenir l’écart sanitaire, en se lavant les mains fréquemment et soigneusement, et en évitant de se toucher les yeux, le nez et la bouche.
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