Pour ceux qui ont encore la chance d’avoir des parents, des grands-parents ou de la famille vieillissants, nous devons les aider à avoir autant de joie que possible. Nous pouvons aider en faisant certain qu’ils sont bien physiquement et émotionnellement.
Les lecteurs savent probablement que le gouvernement fédéral propose l’adoption de normes de soins élaborées pour améliorer la vie des résidents vivant dans des établissements de soins de longue durée (SLD). Cependant, nous ne savons pas encore si les normes fédérales seront des recommandations qui pourront être adoptées ou rejetées volontairement.
Certains se demandent déjà : « Quelle différence cela fait-il ? Bien sûr, les établissements de SLD et les administrateurs s’en soucient. — N’est-ce pas ? »
Eh bien, ma réponse est, « pas si vite. »
Je rappelle aux lecteurs les statistiques alarmantes concernant les taux de mortalité dans les établissements de SLD de l’Ontario pendant la pandémie. Il y avait une différence choquante entre les taux de mortalité entre les établissements de SLD à but lucratif et sans but lucratif.
En décembre 2021, la Coalition ontarienne de la santé a signalé que 4 023 résidents étaient décédés des suites directes d’une contraction de la COVID-19 — une statistique très triste en effet. Horriblement, cependant, en plus de ces décès, d’autres sont morts de malnutrition, de déshydratation et de négligence. Il a été déterminé que la cause de cette situation était un manque flagrant de personnel. Cela a entraîné un surmenage et l’épuisement professionnel des fournisseurs de soins.
Une analyse des installations de SLD a montré une différence agressive entre les installations à but lucratif et les installations à but non lucratif.
Taux de mortalité pour 100 lits
- À but lucratif 5,2
- Sans but lucratif 2,8
- Propriété publique 1,35
Les résultats de cette enquête ont indiqué une raison définitive pour la différence ci-dessous. Les installations à but non lucratif accordent la priorité à la santé, à la sécurité et au confort des résidents. D’autre part, les facilités à but lucratif ont donné la priorité à l’utilisation de dividendes pour se mettre dans les poches des actionnaires et des propriétaires.
Compte tenu de ce qui précède, on peut se demander quelles seraient les mesures les plus responsables qu’un gouvernement pourrait prendre pour savoir qui devrait exploiter nos installations de SLD. À but lucratif ou sans but lucratif ? La réaction du gouvernement Ford a été d’autoriser le renouvellement des licences des établissements de SLD à but lucratif qui s’étendrait sur 30 ans. Cela comprenait les licences des établissements de SLD avec des taux de mortalité allant de 6,26 à 9,00 pour 100 lits. Un gouvernement responsable offrirait-il aux usines de transformation des aliments de l’Ontario un permis qui serait valide pour 30 ans ? Je ne le pense pas. Mais je suppose que, dans l’esprit de M. Ford, mettre en danger la vie des aînés vulnérables n’est qu’une décision d’affaires stratégique.
Lorsque le premier ministre Ford et le ministre des SLD, Paul Calandra, ont appris la nouvelle du plan du gouvernement fédéral de mettre en œuvre des normes minimales pour les établissements de SLD, leur réponse a été moins que tiède.
Le titre de l’CTVNews.ca du 31 janvier 2023 se lisait comme suit : « Aucun intérêt à “diler” les normes de SLD pour répondre aux normes nationales : ministre de l’Ontario. » Dans l’article, le ministre Calandra dit : « Je vais jeter un coup d’œil aux normes fédérales… Je ne m’intéresse pas à une ligne directrice qui dirait les normes très élevées que l’Ontario a mises en place avec la loi fixatrice sur les soins de longue durée. »
Les néo-démocrates voient cette situation différemment. En entendant les commentaires du ministre Calandra, la porte-parole du NPD, députée pour Nickel Belt France Gélinas, a déclaré : « C’est insultant. Ce que nous avons en Ontario ne se compare pas. Nous avons des décennies de retard en Ontario. Il n’y a pas d’évaluation annuelle obligatoire de nos foyers de soins de longue durée. De qui se moque-t-on ici ? Il ne fait aucun doute que le ministre Calandra sait mieux que de dire qu’il craint que les normes fédérales n’édentent les règlements de l’Ontario.
Le NPD de l’Ontario a une vision pour un nouveau système de soins à domicile, de soins communautaires et de soins de longue durée qui offre de meilleurs modes de vie et de soins dans des établissements plus petits et plus accueillants. Nous savons que les familles ont besoin d’avoir la confiance et la tranquillité. Les détails du plan du NPD sont disponibles dans notre document d’orientation “Les Ontariens vieillissants méritent le meilleur”.
Le NPD de l’Ontario applaudit les nouvelles normes fédérales, mais croit clairement que la norme doit également inclure 4,1 heures de soins pratiques quotidiens pour chaque résident. Le député provincial Gélinas a déclaré que la proposition fédérale couvrait tout, de la prévention des chutes à la socialisation et à ce qui se passe en cas de catastrophe. Nous croyons que la proposition fédérale est, à tout le moins, un bon début.
On peut et doit faire mieux pour protéger les personnes âgées de l’Ontario.
Comme toujours, n’hésitez pas à communiquer avec mon bureau au sujet de ces questions ou de toute autre question provinciale. Vous pouvez joindre mon bureau de circonscription par courriel à [email protected] ou par téléphone au 705-461-9710 ou sans frais au 1-800-831-1899.
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