De nouveaux fonds pour explorer l’expansion de l’accès à des méthodes de cessation du tabagisme dans les populations prioritaires

Patricia Smith, Ph.D., professeure agrégée et chercheuse à l’Université de l’EMNO et à la Lakehead University, explore des options pour élargir l’accès à des méthodes de cessation du tabagisme fondées sur des preuves.

Le Fonds pour la santé des Canadiens et des communautés (FSCC) de l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC) a octroyé 302 413 $ à cette étude. First Response Mental Health apportera une contrepartie en nature et une version sur mesure de son application de gestion de l’entraide proactive PeerConnect.

Le tabagisme demeure une des causes de décès prématuré et de maladie les plus évitables au Canada. Il est responsable de plus de 40 maladies et d’autres problèmes de santé et la principale cause de cancer du poumon.

Selon la professeure Smith, « Des segments de la population enregistrent des taux disproportionnellement élevés de tabagisme qui augmentent leur risque de troubles de santé graves ».

L’âge est un facteur majeur : une grande proportion de gens de moins de 45 ans, surtout des hommes, fument. Le tabagisme est également très présent chez les personnes qui n’ont pas fait d’études secondaires, les groupes à faible revenu, les membres des communautés LGBTQI2S+, les Autochtones, les personnes ayant des troubles mentaux et/ou toxicomanes, et celles qui vivent dans des régions rurales et éloignées.

Des études montrent que les programmes de cessation du tabagisme offrant au moins huit séances et axés sur les stratégies de changement de comportement sont plus efficaces que les tentatives individuelles, les interventions de courte durée ou les médicaments pour arrêter de fumer.

« Cependant, peu de gens recourent aux programmes de changement comportemental, souvent parce qu’ils sont inaccessibles ou que les services ne répondent pas à leurs besoins, poursuit Mme Smith. Cette étude examinera les besoins des gens et les services existants qui répondent à ces besoins . »

« Les chercheurs de l’Université de l’EMNO sont déterminés à changer les résultats pour la santé de la population du Nord de l’Ontario » affirme le Dr David Marsh, doyen associé, Recherche, innovation et relations internationales.

Le vice-recteur, Recherche et innovation, de la Lakehead University, Andrew P. Dean, a félicité la professeure Smith pour l’octroi de ces fonds et remercié l’ASPC de son fidèle soutien : « Cette étude importante menée par la professeure Smith permettra d’explorer et de mettre en œuvre des programmes de cessation du tabagisme dans des populations cibles où les taux de tabagisme sont disproportionnellement plus élevés que dans la population en général. La prévention est la clé pour éviter de nombreuses maladies, et peut-être surtout les maladies liées au tabagisme ».

Cet investissement du FSCC appuie la Stratégie canadienne sur le tabac qui repose sur le principe que le tabagisme est un facteur de risque modifiable de maladie chronique et vise à réduire la consommation de tabac de cinq pour cent d’ici à 2035.

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