Le stabilisateur économique le plus résilient du Nord de l’Ontario – les petites entreprises

L’autre jour, je me suis arrêté pour aider un ami à construire des fermes pour un hangar de jardin qu’il construisait. Il a demandé un coup de main parce qu’il savait qu’il était tard pour que le hangar soit en place avant l’arrivée de l’hiver. Il avait quelques-unes des pièces coupées et prêtes à être assemblées. Je m’attendais à ce qu’il utilise des pointes ou de gros clous pour maintenir les 2×4 en place, mais au lieu de cela, il a sorti un tas de plaques de fermes à marteler. J’ai regardé les plaques de métal et j’ai été surpris de voir à quel point les « clous » percés dans la plaque étaient petits pour fixer le bois. J’ai demandé à mon ami comment il pouvait faire confiance à la ferme pour être assez fort avec de telles petites attaches à ongles chétives. Il a expliqué que l’utilisation de beaucoup de petits « clous » était de loin plus forte que l’utilisation de clous ou de pointes plus grands qui pouvaient même fendre le bois. Il a expliqué que la force venait du nombre de fixations et de la très large couverture.

Il est tout à fait logique de compter sur la force combinée de beaucoup plutôt que sur quelques ongles qui peuvent être plus grands et plus forts individuellement, mais ne distribuent pas la puissance largement. Je ne suis certainement pas ingénieur ou charpentier, alors j’ai appris quelque chose de nouveau ce jour-là.

Au moment où j’écris la chronique de cette semaine, nous approchons de la Semaine de la PME en Ontario, au cours de laquelle nous saluons les milliers d’entrepreneurs de petites entreprises de la province. Il est clair que les petites entreprises sont l’épine dorsale non seulement de l’économie de l’Ontario, mais de l’ensemble de l’économie canadienne. Les statistiques du gouvernement fédéral indiquent que les petites entreprises emploient collectivement 67,7 % de la main-d’œuvre du secteur privé. De plus, un article publié en juin 2023 par Shaw & Associés rapporte que 97,7 % de toutes les entreprises au Canada sont classées comme de petites entreprises.

Qui l’aurait frappé ?

Shaw & Associates a poursuivi en disant : « Laissez cela s’enfoncer – les petites entreprises ne sont pas le magasin du coin occasionnel. Les petites entreprises sont ce qu’est le commerce au Canada. Ils ont ensuite cité le gouvernement du Canada en écrivant : « En décembre 2020, il y avait 1,22 million d’entreprises d’employeurs au Canada. De ce nombre, 1,2 million (97,9 pour cent) était des petites entreprises, 22 725 (1,9 pour cent) étaient des moyennes entreprises et 2 936 (0,2 pour cent) étaient de grandes entreprises.

Quand j’ai lu ceci, la leçon de mon ami sur la construction de fermes solides et fiables m’est venue à l’esprit. La vigueur de l’économie de l’Ontario ne se retrouve pas dans les moyennes et grandes entreprises. Notre stabilité économique repose sur la force de nos petites entreprises. Si nous mettons tous nos œufs dans le même panier de « grandes entreprises », les dommages causés à l’économie sont graves et difficiles à récupérer s’ils tombent. D’un autre côté, si une petite entreprise tombe, la force du réseau des petites entreprises peut prendre le relais avec un impact minimal sur l’économie globale.

La semaine dernière, j’ai eu le plaisir de rencontrer des représentants de l’Association de l’industrie touristique de l’Ontario. Ce fut une réunion des plus rentables en ce qu’ils ont aidé à transmettre les nombreuses difficultés difficiles que les petites entreprises connaissent ces jours-ci. Et ils m’ont également aidé à mieux comprendre les défis particuliers auxquels font face les exploitants de petites entreprises du Nord.

Qu’il s’agisse de l’industrie du tourisme, des producteurs locaux d’aliments et de boissons, de restaurants et de cafés, ou d’artistes et d’artisans, le Nord de l’Ontario a une riche culture d’entrepreneurs qui travaillent à apporter quelque chose d’unique à leurs communautés d’origine.

Mais d’après tous mes allers-retours à travers la circonscription cet été, j’ai entendu dire presque tous les jours que de nombreuses entreprises dans le Nord éprouvent des difficultés. Avec une inflation élevée, un coût de la vie hors de contrôle et une conjoncture économique incertaine, le gouvernement de l’Ontario ne doit pas oublier les entreprises indépendantes dans le Nord.

Avec les remboursements de prêts du CUEC (une mesure de soutien des jours de pandémie) à venir en janvier, de nombreuses entreprises d’Algoma-Manitoulin me disent qu’elles craignent de joindre les deux bouts pendant l’hiver.

Les coûts d’exploitation accrus du Nord de l’Ontario continuent également d’entraver la croissance des entreprises locales parce que, comme nous le savons tous, les résidants du Nord paient plus cher pour tout, du carburant à l’électricité en passant par les produits de base.

Et, pour aggraver les défis pour les petites entreprises, les pénuries de main-d’œuvre continuent de frapper plus durement le Nord de l’Ontario, en partie parce que les nécessités comme des soins de santé adéquats, le logement et l’infrastructure sont ignorées dans notre région.

Le Nord est un endroit unique où les enjeux et les circonstances sont uniques. J’encourage le gouvernement à écouter, en particulier les collectivités du Nord, les propriétaires d’entreprises et les associations, afin que la province puisse les aider efficacement à relever leurs défis pour s’assurer que les entreprises et notre économie puissent continuer de croître et de prospérer en ces temps difficiles.

Comme toujours, n’hésitez pas à communiquer avec mon bureau au sujet de ces questions ou de toute autre question provinciale. Vous pouvez joindre mon bureau de circonscription par courriel à [email protected] ou par téléphone sans frais au 1-800-831-1899.

Michael Mantha