Maintenant que l’agitation de la saison des fêtes est terminée, je suis heureux de dire que je me sens rafraîchi et impatient de faire face aux nombreux problèmes qui nous touchent tous en tant que résidents du Nord de l’Ontario. Je sais que nous sommes déjà deux semaines dans la nouvelle année, mais je vous souhaite à tous et à toute le meilleur pour 2020.
Pendant les vacances, j’ai échangé des salutations similaires avec des amis, des voisins et des proches que j’ai rencontrés. J’ai reçu une carte de Noël d’une commettante qui m’a un peu bousculé en me souhaitant « Happy 2020, Mike ». J’ai ris puis j’ai lu son message très émouvant. Elle m’a expliqué qu’elle avait choisi d’utiliser cette parole particulière parce que chaque fois que nous entendons le nombre 2020, cela évoque l’idée du score de vision parfaite. Elle a dit: « Je souhaite que vous et vos collègues fassiez l’expérience de la clarté et de la vision parfaite dans votre travail pour diriger notre province. » Wow, une pensée plutôt cool, j’ai pensé. Je souhaite donc à tout le monde un joyeux 2020 avec le même sentiment à l’esprit.
Sans aucun doute, les troubles dans le domaine de l’éducation en ce moment suscitent une inquiétude croissante dans l’esprit de tous les Ontariens et Ontariennes. Pas étonnant, car le bien-être et l’avenir de nos enfants sont sans aucun doute notre plus grand atout. En un clin d’œil, le monde sera entre leurs mains et nous comptons sur eux pour bien faire fonctionner ce vieux monde imparfait.
De toute évidence, il est plutôt inhabituel de faire participer l’intérêt public à toutes les négociations contractuelles régulières. Mais là encore, le résultat des négociations collectives dans cette affaire aura un impact énorme sur presque tous les Ontariens, directement ou indirectement. C’est donc là que mes souhaits de joyeux 2020 entrent en scène. Il est impératif que la population de l’Ontario ait une clarté de vision sur les problèmes en éducation qui découlent des négociations collectives.
Doug Ford et le ministre de l’Éducation Stephen Leece ont vraiment plongé l’ensemble du secteur de l’éducation dans une crise. Depuis 1997, sous la direction du premier ministre conservateur Mike Harris, les Ontariennes et les Ontariens n’ont pas vu le gouvernement en désaccord avec tous les syndicats d’enseignants de la province en même temps. Cette occasion a également été provoquée par des changements monumentaux et des coupes dans l’éducation.
N’oublions pas que les libéraux ont été surpris à ne pas jouer de façon juste lors des négociations avec les enseignants. En 2012, les libéraux ont fait face à la justice pour avoir adopté le projet de loi 115, ce que les tribunaux ont jugé inconstitutionnel. Les contrats imposés ont gelé les salaires des enseignants, leur ont empêché de faire la grève et ont éliminés les jours de maladie non utilisés, le tout sans négociations.
Dans ce cas, deux problèmes principaux empêchent les négociations; l’opposition des professionnels de l’éducation à l’augmentation de la taille des classes – entraînant la perte de milliers de postes d’enseignant – et l’achèvement obligatoire de deux cours en ligne pour obtenir un diplôme d’études secondaires.
Il est également important de noter que le Toronto Star a récemment obtenu un document gouvernemental confidentiel, indiquant que le gouvernement Ford prévoit de rendre obligatoires deux cours en ligne jusqu’en 2024 au moins. Puis, à ce moment-là, il prévoit de permettre aux étudiants d’obtenir leur diplôme entièrement en ligne – sans jamais mettre les pieds dans une salle de classe. À peine une recette pour une éducation bien équilibrée sans interaction sociale et sans apprendre à travailler de manière interactive et en collaboration avec des pairs.
Et ça ne s’arrête pas là.
Non seulement les conservateurs de Ford voient l’élimination des emplois dans l’enseignement comme un moyen d’économiser de l’argent, mais ils ont même trouvé un moyen de transformer l’éducation en une entreprise à but lucratif. Le Toronto Star a également appris que la province envisageait de créer un programme entièrement en ligne, puis de le vendre à d’autres services d’éducation intéressés au Canada et aux États-Unis. Comment tout d’un coup, l’objectif de notre système d’éducation est-il de faire de l’argent pour le gouvernement un objectif acceptable?
Il est difficile pour le public d’avoir une vision claire d’un problème lorsque ce dont il est informé n’est que partiellement rendu visible et filtré par des conseillers politiques. Le ministre Lecce a appelé à maintes reprises les parents et le grand public à s’élever contre les enseignants, car ils ne luttent contre la législation qui limite les augmentations financières qu’à un pour cent au cours des quatre prochaines années. Pendant ce temps, Ford et Lecce disent qu’ils négocient de bonne foi avec les enseignants. Vraiment?! La création d’une législation visant uniquement à empêcher les négociations avec le gouvernement constitue-t-elle une négociation de bonne foi. Je pense que la vision de la population de l’Ontario de cet argument est assez claire.
Quelle que soit la tournure que le gouvernement Ford essaie de donner à cela, il ne fait aucun doute que le principal intérêt des enseignants de l’Ontario est avant tout le succès de nos enfants. C’est juste qui sont les enseignants. Si un élève a de faibles résultats, le travail de l’enseignant n’est pas de blâmer l’enfant, mais plutôt de trouver comment l’aider à trouver une voie d’apprentissage / d’enseignement vers la réussite. Ce n’est que lorsque l’enfant réussit que l’enseignant réussit.
À vrai dire, Doug Ford sait très bien que la vision de la population de l’Ontario est très bien. Il sait que la province mène une bataille perdue d’avance. Quelle autre explication y aurait-il pour que le ministère de l’Éducation offre une compensation pouvant aller jusqu’à 60 $ par jour aux parents pour tout inconvénient qu’ils ressentent en raison de la rotation des mesures prises par les enseignants? Rien ne dit engagement, dévouement et intégrité comme acheter du soutien public en distribuant de l’argent de poche.
Il me semble que l’acuité visuelle des Ontariens et Ontariennes est très bien. Comme je l’ai dit, « Joyeux 2020 ».
Comme toujours, n’hésitez pas à communiquer avec mon bureau au sujet de cette chronique ou de toute autre question provinciale. Vous pouvez joindre mon bureau de circonscription par courriel à [email protected] ou par téléphone au 705-461-9710 ou sans frais au 1-800-831-1899.
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