From the Park – « Carrousel de Pandémie »

Avez-vous déjà été à la Heritage Railway and Carousel Company à North Bay? C’est vraiment cool. Chaque année, avant la pandémie, bien sûr, l’attraction recevait plus de 100000 visiteurs s’arrêter pour prendre le train miniature ainsi qu’un carrousel vraiment classique. C’est classique dans le vrai sens du terme. Il s’agit d’une reconstruction d’un carrousel original de 1908, avec des chevaux sculptés à la main. La structure entière a été aménagée comme une nouvelle mais « classique » par de nombreux bénévoles et artisans locaux. C’est vraiment magnifique et mérite une visite.

Pour ma part, je suis connu pour aimer monter sur un carrousel. La musique fantaisiste et les chevaux fantaisistes et autres objets ne peuvent que vous ramener à des souvenirs chaleureux de votre jeunesse. Je sais que des milliers de passionnés attendent avec impatience le jour où il pourra rouvrir.

Maintenant, autant que j’aime faire un tour sur un carrousel, une des choses qui le rendent agréable est de savoir qu’on peut descendre quand la musique s’arrête après un court trajet. Si on le monte trop longtemps, on commence à perdre son équilibre, à avoir des vertiges et la musique de style carnaval constante vous énerve. Si vous restez trop longtemps, vous devenez irritable et instable, et vous ne pouvez plus attendre que la musique s’arrête pour vouloir descendre.

Eh bien, il est clair que la population de l’Ontario est aux prises avec ce « carrousel de pandémie » qui semble se poursuivre sans fin. Lorsque j’ai partagé cette image avec mon équipe tout en discutant de la situation dans laquelle se trouvent les Ontariennes et Ontariens, l’un d’eux a ajouté que le problème s’aggrave parce que Doug est à la barre et prend des décisions douteuses sur notre vitesse et notre direction. Les Ontariennes et Ontariens montent sur ce carrousel de pandémie et voient et entendent Ford tirer sur les manivelles pour s’arrêter, puis soudainement des amis lui chuchotent à l’oreille et la chose repart avec les Ontariens toujours dans le manège, fatigués et tombant à genoux à la recherche d’un soulagement.

Le scénario ci-dessus décrit ce que c’est que d’être un exploitant de petite entreprise en Ontario ces jours-ci. Les propriétaires d’entreprise et leurs clients veulent tous deux voir une fois pour toute cette province rouvrir et rester ouverte cette fois-ci. Trop souvent, Ford a pris des décisions contraires aux conseils de ses propres conseillers en santé publique et en médecine. Des décisions qui conduisent ensuite à de nouvelles ordonnances de confinement et à des mesures plus fortes – qui auraient toutes pu être évitées en suivant les conseils des experts. En conséquence, les propriétaires de petites entreprises sont vraiment à genoux pour demander grâce. Des milliers de personnes sont au bout de leurs cordes fiscales et émotionnelles, et trop d’autres ont déjà succombé à la sécheresse financière sans espoir de retour possible.

Les petites et moyennes entreprises sont le moteur de l’économie ontarienne et créent la majorité des emplois en Ontario. Mais elles sont les plus à risque de ne pas se rendre à leur jour de réouverture. Grâce à un programme de soutien aux entreprises locales, nous pouvons sauver ces entreprises, défendre les incroyables entrepreneurs de l’Ontario, sauver d’innombrables emplois et en créer de nouveaux.

Cette fois, veillons à ce que les entreprises disposent de tout ce dont elles ont besoin pour rouvrir définitivement – en préservant et en créant plus de bons emplois pour plus de travailleurs de l’Ontario. C’est la raison pour laquelle le NPD a préparé un ensemble de propositions positives qui aideront les PME à prospérer, et ainsi garder la nourriture sur les tables des travailleurs et des propriétaires d’entreprises locales.

Pour commencer, nous avons désespérément besoin d’une troisième série de paiements de subvention de soutien aux petites entreprises de l’Ontario grandement améliorée. Contrairement aux choix antérieurs de Doug Ford, cette fois, le gouvernement ne doit laisser aucune entreprise derrière lui – en fournissant un nouveau paiement pour assurer la réouverture de toutes les petites et moyennes entreprises locales qui ont connu une baisse de revenus au cours de la troisième vague, par rapport à la période pré-pandémique.

Ici, dans le Nord, le tourisme représente une part considérable de notre économie globale. Mais les entreprises touristiques ont été exclues du premier cycle de soutien gouvernemental. En fait, elles n’ont reçu que la moitié de l’aide que les autres entreprises ontariennes ont reçu. C’est pourquoi le NPD propose d’inclure le tourisme dans la stratégie. Nous proposons un crédit d’impôt de 1 000 $ pour le tourisme et la restauration locale. Notre crédit d’impôt pour les voyages en Ontario offre aux familles 1000 $ pour visiter des entreprises touristiques admissibles en Ontario, y compris les achats admissibles dans les restaurants, les hôtels, les pourvoiries et les attractions.

De plus, l’Ontario gagnerait à cibler le soutien aux entreprises de soins et de services personnels. Certaines entreprises de ce secteur ont été durement touchées par les mesures de santé publique comme les salons de coiffure. Les entreprises du secteur des services comme les restaurants et les bars doivent avoir accès à une subvention de réouverture sécurisée pour rouvrir et rester ouvertes. Certaines entreprises ontariennes peuvent recommencer si elles peuvent accéder à des prêts-subventions. Ces prêts leur fourniraient le capital dont ils ont besoin pour rouvrir et développer leurs produits et services. La croissance obtenue grâce à ces investissements contribuerait grandement à la reprise économique globale dans toute la province.

Les Ontariennes et Ontariens sont fatigués des décisions irréfléchies de Ford qui empêchent ce carrousel de pandémie de tourner hors de contrôle. Ils sont fatigués qu’il écoute ses partisans et amis aux poches profondes, au lieu d’écouter les conseils des professionnels de la santé publique. Les gouvernements sont élus pour assurer la santé et la prospérité de tous. Il est temps que nous arrêtions ce manège.

Comme toujours, n’hésitez pas à communiquer avec mon bureau au sujet de cette chronique ou de toute autre question provinciale.

Mike Mantha