News from the Park – « Il n’y a rien de tel qu’un lunch gratuit »

Dans les années 1930, un dicton particulier a gagné en notoriété, même s’il existait bien avant. Le dicton, que les lecteurs auront sans doute entendu à plusieures reprises, est: « Il n’y a rien de tel qu’un lunch gratuit ». Personne ne connaît vraiment l’origine, mais je suppose que c’est devenu populaire grâce à l’émission de radio animée par l’acteur, humoriste et journaliste Will Rogers. Le sens de l’humour sec de Rogers a diverti des millions de personnes avec des commentaires tels que: « Quand je mourrai, mon épitaphe, ou ce que vous appelez ces signes sur des pierres tombales, se lira: ‘’J’ai plaisanté à propos de chaque homme éminent de mon époque, mais je n’ai jamais rencontré un homme que je n’aimais pas [sic].’’ J’en suis tellement fier que j’en hâte de mourir pour qu’on puisse écrire cette phrase. »

Quand il s’agit de faire affaire avec les gens, je crois vraiment qu’il vaut mieux être honnête, ouvert et transparent. Les électeurs ont le droit d’attendre cela de leurs représentants élus. Faites ce que vous dites et dites ce que vous voulez vraiment dire.

Je mentionne ce qui précède à la lumière des récents commentaires de Doug Ford et de la ministre Lisa Thompson concernant la question des nouvelles plaques d’immatriculation. Au cours des dernières semaines, les Ontariennes et Ontariens ont appris les problèmes de sécurité gênant, à savoir que la nuit et dans certaines conditions de visibilité, les plaques d’immatriculation bleues nouvellement conçues étaient illisibles par la police et n’étaient pas assez claires pour que le système de technologie de reconnaissance photo des plaques puisse les lire.

Au début, la ministre Lisa Thompson et le ministère des Consommateurs et des Services gouvernementaux ont nié l’existence de problèmes avec les plaques. Puis, un jour plus tard, ils ont convenu qu’il y avait des problèmes « mineurs » qui étaient examinés. Pour moi, il n’y a aucune honte à admettre que vous n’êtes pas au courant de quelque chose et que vous vous pencherez sur les problèmes. Pourtant; quand on suit un schéma de déni puis de retour en arrière, comme le font généralement les conservateurs, on a tendance à avoir du mal à maintenir une crédibilité réelle pendant longtemps.

Pendant des semaines, le gouvernement Ford a laissé circuler des dizaines de milliers de plaques d’immatriculation défectueuses et a annoncé qu’il continuerait à les délivrer jusqu’à ce que le problème soit corrigé par le constructeur.

Cela n’aurait jamais dû arriver. Il était clair dès le début que les nouvelles plaques bleues n’étaient pas sûres, mais les conservateurs de Ford ont choisi de mettre la sécurité publique en danger, et leur réponse aux critiques n’a été que déni.

Il y a quelques jours, le ministre Thompson a pris la parole à l’Assemblée législative et a assuré aux contribuables que le problème avait été réglé et que le fabricant assumait l’entière responsabilité. Et lorsqu’on a insisté sur le coût de cet échec colossal pour les contribuables ontariens, le ministre a annoncé que cela ne coûterait pas un sou. Lorsque les médias ont entendu cette réponse, la logique a suscité des doutes dans leurs esprits. Ils ont demandé à Doug Ford de confirmer la déclaration. La réaction de Ford, dans le ton, les mots et le langage corporel, était extrêmement révélatrice. Disons simplement que je suis heureux de ne pas avoir fait partie des médias qui ont subis une réprimande publique pour avoir osé poser une telle question. Clairement, Doug Ford estime que la meilleure défense est d’attaquer.

Les Ontariennes et Ontariens de toute la province n’ont pas pu s’empêcher de prendre note de la réponse. Après tout, nous savons tous que « le lunch gratuit n’existe pas ».

Pour cette raison, Andrea Horwath a officiellement demandé au vérificateur général de l’Ontario d’examiner tous les coûts associés à la production et au remplacement des plaques d’immatriculation défectueuses du gouvernement Ford et d’examiner l’accord de non-divulgation signé entre le gouvernement Ford et le fabricant 3M.

Le remplacement des nouvelles plaques d’immatriculation défectueuses par des plaques encore plus récentes entraînera, comme le note Andrea dans sa lettre, « certainement des coûts associés », y compris ceux liés aux matériaux, à l’expédition et à la refonte. Alors pourquoi Doug Ford et son gouvernement tentent-ils de cacher ces coûts avec l’accord de non-divulgation?

Andrea a déclaré: « Le gâchis des plaques a des implications substantielles sur les coûts, et les gens ne font tout simplement pas confiance aux affirmations de Doug Ford selon lesquelles les Ontariennes et Ontariens ne seront pas à la merci de ces coûts. Vous ne signez pas un accord de non-divulgation si vous dites toute la vérité et rien que la vérité. » Après tout, l’objectif d’un accord de non-divulgation n’est pas de garantir la confidentialité des informations.

Personnellement, en grandissant, j’ai appris que chez nous, il valait mieux tout avouer quand on faisait un gâchis, puis se mettre à arranger les choses. Et j’espère que j’ai transmis cette même leçon à mes fils.

Les néo-démocrates ne sont pas des rêveurs ou des idéalistes. La vérité est que les gens, les entreprises et même les gouvernements ne font pas toujours les choses correctement. Mais nous croyons à la transparence et à la responsabilité. Soyez franc et laissez les gens voir par eux-mêmes ce qui s’est passé. Cacher la vérité derrière un voile ne fait qu’inculper suspicion et méfiance.

Il est temps que les Ontariens aient un gouvernement dont l’objectif soit de faire avancer les choses pour tous. Nous avons une vision pour un Ontario plus juste et plus égalitaire. C’est une vision qui défend nos services publics et offre plus aux familles. Il est temps de bâtir un nouveau partenariat avec nos municipalités, nos entreprises, les communautés autochtones et tous les habitants de l’Ontario. Des partenariats fondés sur le respect et le soutien mutuel, où chaque décision est dans le meilleur intérêt de tous.

Comme toujours, n’hésitez pas à communiquer avec mon bureau au sujet de cette chronique ou de toute autre question provinciale. Vous pouvez joindre mon bureau de circonscription par courriel à [email protected] ou par téléphone au 705-461-9710 ou sans frais au 1-800-831-1899.

Mike Mantha