Quatre espèces et quatre groupes réglementés pour aider à prévenir, contrôler et réduire leur propagation en Ontario

Le gouvernement de l’Ontario réglemente 10 espèces et quatre groupes d’espèces similaires en vertu de la Loi sur les espèces envahissantes (LEE) pour contribuer à prévenir, contrôler et réduire leur propagation en Ontario.

Il existe deux classes d’espèces envahissantes réglementées en vertu de la LEE : Interdite et Faisant l’objet de restrictions.

En ce qui concerne les espèces interdites, il est illégal d’importer, posséder, déposer, libérer, transporter, propager (élever, cultiver), acheter, vendre, louer ou échanger ces espèces envahissantes.

En ce qui concerne les espèces faisant l’objet de restrictions, il est illégal de déposer ou de libérer une espèce envahissante faisant l’objet de restrictions en Ontario et de l’apporter dans un parc provincial ou une réserve de conservation.

Les espèces ou groupes qui suivent seront interdits en Ontario à compter du 1er janvier 2024.

Véron (poisson)

  • Effets potentiels : introduction de parasites, transmission de virus et de maladies et concurrence avec les espèces de poisson indigènes.

Gambusie de l’ouest et de l’est (poisson)

  • Effets potentiels : concurrence et prend le dessus sur les espèces indigènes de poisson pour la nourriture et l’habitat en se nourrissant agressivement de zooplancton, d’œufs et de larves, menant ainsi à une perte potentielle de biodiversité et d’espèces indigènes en Ontario.

Vairon rouge (poisson)

  • Effets potentiels : réduit les populations indigènes de poissons en se nourrissant d’œufs et de larves, effets génétiques causés par l’hybridation et introduction de parasites.

Grand lagarosiphon (plante aquatique)

  • Effets potentiels : de denses colonies concurrencent et prennent le dessus sur les espèces de plantes indigènes, affectent la qualité de l’eau et nuisent aux activités de loisir comme la navigation et la natation.

Ragondin (mammifère)

  • Effets potentiels : comportement de fouissage et de recherche de nourriture ayant des effets sur les zones agricoles, accroît les risques d’inondation, communique des parasites et des maladies aux humains, aux animaux familiers et au bétail et peut détruire des terres humides côtières.

Genus Salvinia (mousse aquatique – plante aquatique)

  • Effets potentiels : de denses colonies concurrencent et prennent le dessus sur les espèces de plantes indigènes, affectent la qualité de l’eau et nuisent aux activités de loisir comme la navigation et la natation.

Genus Procambarus et Genus Pacifastacus (écrevisse)

  • Effets potentiels : concurrence l’écrevisse et des espèces de poisson indigènes pour la nourriture et l’habitat.

Les espèces et groupes qui suivent font désormais l’objet de restrictions à compter du 1er janvier 2024.

Myriophylle en épi (plante aquatique)

  • Effets potentiels : concurrence et prend le dessus sur les espèces de plantes indigènes, affecte la qualité de l’eau, nuit aux activités de loisir et crée un habitat pour les moustiques.

Jussie rampante (plante aquatique)

  • Effets potentiels : de denses colonies concurrencent et prennent le dessus sur les espèces de plantes indigènes, affectent la qualité de l’eau et nuisent aux activités de loisir comme la navigation et la natation.

Butome à ombelle (plante aquatique)

  • Effets potentiels : peut déplacer la végétation riveraine, forme des peuplements denses ayant des effets sur les utilisations industrielles et de loisirs des eaux peu profondes, réduit l’habitat des poissons indigènes et augmente l’habitat des poissons envahissants.

Ailante glanduleux (plante terrestre)

  • Effets potentiels : change l’activité chimique et microbienne des sols, réduit les éléments nutritifs du sol, déplace des espèces indigènes de plantes, associé à plusieurs pathogènes fongiques et hôte préféré du fulgore tacheté (Lycorma Delicatula).

Genus Azolla (fougère d’eau – plante aquatique)

  • Effets potentiels : de denses colonies concurrencent et prennent le dessus sur les espèces de plantes indigènes, affectent la qualité de l’eau, nuisent aux activités de loisir comme la navigation et la natation et affectent les populations de riz sauvage.
Environment Canada