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Le refus du chef conservateur Pierre Poilievre de rencontrer les communautés des Premières Nations du Nord envoie un message très clair. Il s’est rendu à plusieurs reprises dans la région de Timmins, mais il refuse de prendre le temps de visiter les communautés du Nord ou de rencontrer les dirigeants comme les représentants des Cris de Mushkegowuk. Selon le député Charlie Angus, le mépris de M. Poilievre à l’égard de l’importance de la participation des Premières Nations montre qu’il ne comprend tout simplement pas ce qu’il faut pour être un leader national.
« Pierre Poilievre est doué pour les répliques acerbes, mais il est incapable de faire preuve de la maturité nécessaire pour accomplir le dur travail de construction d’une nation, a déclaré M. Angus. C’est un chef qui a voté contre le financement de l’eau potable dans les réserves et contre le financement d’un service téléphonique national pour la prévention du suicide. Il ne semble tout simplement pas se préoccuper des questions qui intéressent les Premières Nations du Nord. »
Lors d’un récent voyage à Timmins, M. Poilievre s’est vanté qu’il allait accélérer les projets miniers. Mais pour que la stratégie sur les minéraux critiques réussisse, il faut des consultations respectueuses avec les Premières Nations. Les conservateurs provinciaux ont échoué sur ce front, ce qui a donné lieu à des actions en justice et à des appels à l’arrêt du développement de projets. M. Angus estime que M. Poilievre ne fera qu’aggraver la situation.
« Le Nord de l’Ontario a le potentiel pour faire de l’exploitation minière une réussite, a ajouté M. Poilievre. Mais cela doit reposer sur l’établissement de relations solides avec les personnes sur les territoires desquelles ces projets seront développés. M. Poilievre n’est pas un ami des Premières Nations. Le fait qu’il refuse de visiter les communautés du Nord montre qu’il vient dans le Nord en tant que touriste politique et non en tant que leader national. »
